L'organe électoral, Election Cameroun (Elecam) rencontre ce jeudi (04.10.) les observateurs électoraux. A l'issue de la réunion, le Directeur Général des élections fait un point de presse sur les activités de son institution à trois jours du scrutin présidentiel du 7octobre 2018. Pour le moment, la campagne électorale bat son plein.
Plusieurs sujets animent les débats, parmis lesquels, la crise qui perdure dans les régions du Nord et du Sud Ouest et la présence pas très visible du président-candidat Paul Biya sur le terrain.
Ci-dessous, quelques réactions de Camerounais reccueillis par la DW à Yaoundé !
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Gerard Zambo : "La campagne présidentielle 2018 est la meilleure, jamais connue au Cameroun. Parce que non seulement il y a le dynamisme de tous les candidats, chacun dans son bastion politique impulse une certaine ambiance, pour montrer qu'il y a ce désir de s'asseoir dans le fauteuil."
David clément Ondobo : "Le parti au pouvoir se sent vraiment menacé ! C'est ça qui justifie cet engouement des autres candidats et même des populations."
Stéphane Nsesseu : "Le RDPC est en plein déploiement. Ils font un très bon travail,mais l'opposition aussi,je lui tire un coup de chapeau parce que je vois les jeunes qui se déploient,et je me rends compte que ces jeunes veulent un changement. Ils sont derrière les opposants tels que Maurice Kamto, Cabral libii..."
Paul Biya, brillant absent
Emmanuel Ngameni : "M.Biya est véritablement absent ! Absent parce que l'homme n'a jamais voulu être présent à cette élection."
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Serge Mve : "Vous-même vous allez dire quoi ? Il est absent ! En dehors du grand nord où il s'est rendu tout récemment... on aimerait le ressentir dans la capitale, ce n'est pas le cas."
Cédric NGWA : "Je suis ressortissant de Bamenda, précisément de Nkouen. Je vis à Yaoundé. On parle de l'élection présidentielle et ici à Yaoundé on voit des gens qui jubilent, ils montent,ils descendent, tout marche bien ! Pourtant chez nous de l'autre côté, tout est paralysé. Les gens souffrent. Il y a des morts tous les jours. On peut enregistrer dix à quinze morts par jour, les enfants ne partent pas à l'école... Aujourd'hui on ne sort pas, c'est vraiment de la merde !"